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    2020 : une année d'actions grâce à vos dons

    • Générosité

    Une année de lutte pour qu'une épidémie n'en masque pas une autre

    « Comment résumer 2020 sans parler de l’épidémie de Covid-19 ? » est sans doute le début de toute réflexion sur l’année, très spéciale, qui vient de s’écouler. Chez AIDES, on a surtout envie de se demander, après ces 9 derniers mois de pandémie planétaire, de confinement et d’urgence sanitaire : « Comment aborder 2020 sans parler de VIH/sida ? »

    Dès le début de l’année, AIDES s’est positionnée auprès d’associations de santé communautaire et de militants-es sur le sujet de la démocratie en santé. Face à la manière dont l’épidémie de Covid-19 était gérée, nous avons de nombreuses fois répété, martelé, les leçons que nous a enseigné la lutte contre le VIH/sida dans la gestion d’une crise sanitaire. Des savoirs acquis dans la douleur des années sida, qui auraient pu, et dû, renforcer l’ensemble de la société dans cette épreuve collective, et qui semblent avoir été oubliés.

    Lorsque les politiques ont parlé de « plus grande crise sanitaire du siècle » pour qualifier l’épidémie de coronavirus, nous avons eu mal à nos 36 millions de morts-es du sida. Au coeur de l’emballement médiatique autour d’un « traitement miracle », nous n’avons eu de cesse de mettre en garde sur cet excès d’enthousiasme, en rappelant que la rigueur scientifique était de mise pour gérer une pandémie planétaire. Lorsque les pouvoirs publics ont préféré miser sur la contrainte plutôt que la sensibilisation, nous avons expliqué que, d’expérience, la contrainte est contre-productive en matière de santé. Lorsque les autorités de santé n’ont pas profité des 3 mois de confinement pour mettre en place une campagne de dépistage VIH et de prévention nationale, nous en avons lancé deux simultanément ! Et surtout, tous ces mois durant, nous avons fait en sorte de maintenir nos actions, en les adaptant, auprès des publics les plus vulnérables au VIH et aux hépatites, qui se sont également révélés les plus exposés à l’épidémie de Covid-19.

    Travailleuses-eurs du sexe, personnes migrantes, usagers-ères de produits psychoactifs, personnes LGBTQIA+, personnes séropositives : nous avons mobilisé toutes nos forces pour continuer à les accompagner, alors que la précarité engendrée par la crise sanitaire les touchait de plein fouet. Beaucoup de personnes vivant avec le VIH nous ont également fait part de leur isolement et leurs difficultés à avoir un suivi régulier. Certains-es ont ressenti cela comme un véritable abandon. Un constat confirmé par les chiffres et interviews de notre Rapport Discriminations 2020 dont nous avons accompagné la sortie par une grande campagne de sensibilisation. Que ce soit pour le VIH, les hépatites ou le Covid-19, le constat est sans appel : le racisme, les LGBTQIAphobies, la putophobie, la sérophobie, la marginalisation des personnes usagères de produits psychoactifs et la précarité font le lit des épidémies.

    Nous terminons cette année 2020 en colère devant le peu d’intérêt accordé aux acteurs-rices de la santé communautaire, et à leur expérience, par les pouvoirs publics en matière de gestion de crise sanitaire. Mais nous souhaitons surtout célébrer l’inventivité et la ténacité de nos militants-es, qui se sont démenés-es pour mener à bien les missions de prévention et d’accompagnement de AIDES sur le terrain. C’est avec d’autant plus de fierté et de combativité que nous aborderons 2021, plus déterminés-es que jamais à briser les chaînes de contamination et mettre fin à l’épidémie de VIH/sida !

     

    #2030sanssida : entrons dans la dernière décennie du sida.

    Janvier

    Dry january

    Bien qu’il soit légal et considéré comme un véritable patrimoine culturel en France, l’alcool est un produit psychoactif comme les autres. Dans la démarche de réduction des risques qui est la nôtre, nous avons bien évidemment soutenu et relayé la première édition du « Dry January » en France. Malgré l’abandon du projet par les pouvoirs publics et face à la pression du secteur vinicole, ce premier essai de mois sans alcool a été un succès ! Nous serons également au rendez-vous en 2021.

    Sérophobie

    L’année 2020 a démarré sur les chapeaux de roue… libre. Le syndicat de police Alliance a en effet justifié les coups portés à un manifestant à terre en disant que ce dernier aurait craché du sang au visage des policiers en criant « j’ai le sida, tu vas crever ». Nous avons immédiatement réagi en rappelant les différents modes de contamination et l’effet annihilant des traitements sur le risque de transmission (TasP). Un rappel que nous avons dû marteler dans les semaines qui ont suivi, puisqu’un autre représentant des forces de l’ordre s’est permis, en commentant cette affaire, d’utiliser l’insulte d’extrême-droite « sidaïque » pour désigner les personnes vivant avec le VIH. C’est la propagation du virus qu’il faut combattre, et non les personnes séropositifs-ves !

    Mobilisation contre la réforme des retraites

    Alors que l’objectif de la réforme était de gagner en justice et en universalité nous, associations de santé et de soutien aux personnes en situation de handicap, avons rappelé l’importance d’adapter le système aux particularités des parcours, et de prendre en compte la diversité des profils et des carrières qui constituent le monde du travail. Aux côtés d’AFP France handicap, de l’Unapei et de l’Uniopss, nous avons alerté sur les risques de précarisation des publics les plus vulnérables qu’impliquaient certains manquements de cette réforme.

    L’avis Suisse a 12 ans

    C'est le 30 janvier 2008 que trois médecins publient dans un bulletin leur avis sur un risque "quasi nul" de transmission du VIH chez les personnes séropositives dont le traitement est efficace. Ce sont les prémices du TaSP (Treatment As Prevention soit le "traitement comme prévention") et du fameux Indétectable = Intransmissible, que l'on connaît aujourd'hui. En mars 2014, une étude nommée PARTNER sur les couples sérodifférents confirmera définitivement cette bonne nouvelle : aucune transmission du virus par les personnes séropositives sous traitement, avec une charge virale indétectable. Pourtant, aujourd'hui encore, le message semble ne pas trouver l'écho qu'il mérite dans nos communautés, où persiste également la sérophobie. En 2020 encore, nous n'avons eu de cesse de répéter : I = I !

    Février

    Mobilisation en soutien à l’Hôpital Public

    « Comme dans toutes les relations longues, nous avons eu des hauts et débats avec l’Hôpital Public. Aujourd’hui, son avenir est menacé et ça nous brise le coeur » : à la veille de la Saint Valentin 2020, nous avons affirmé notre soutien à l’Hôpital Public en lui déclarant notre flamme. Nous souhaitons qu’il reste public, et nous nous battons à ses côtés.

    Sérophobie, encore…

    « Ça nous hérisse le poil de devoir le rappeler en 2020 mais : NON, l'épilation n'entraîne pas de contaminations au VIH. Partager cette intox est dangereux et irresponsable » : suite à un article beauté du magazine Biba qui listait parmi  les dangers potentiels liés à l’épilation du maillot, la contraction du «sida »… nous avons dû à nouveau hausser le ton. L’occasion de rappeler à nos amis-es journalistes les modes de contamination et l’existence du guide « informer sans discriminer » sur le thème du VIH/sida rédigé par l’Association des Journalistes LGBT+ (AJL).

    Du changement au Ministère de la santé ?

    Alors que la crise sanitaire du Covid-19 commençait à se faire sentir, Agnès Buzyn a laissé son fauteuil de ministre de la santé à Olivier Véran. Notre réaction a bien évidemment été de dresser un bilan de la ministre et d’interpeller son successeur sur le fait que les dossiers, eux, étaient toujours là… et nous aussi.

    Justice pour Jessyca !

    En décembre 2020 nous alertions encore une fois, aux cotés de 19 autres associations communautaires, sur l’urgence de la situation des travailleuses-eurs du sexe qui renforce leur vulnérabilité au VIH et aux hépatites. L’assassinat de Jessyca Sarmiento le 21 février 2020 au bois de Boulogne a été un coup dur pour la communauté. Nos militants-es étaient naturellement présents-es à la marche blanche organisée par Acceptess T, huit jours plus tard.

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    Mars

    8 mars : les femmes réclament la PrEP

    À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, AIDES a rappelé l’importance de l’accès à la Prep pour les femmes les plus vulnérables au VIH. « Ne pas informer les femmes les plus exposées aux risques de contamination de l’existence d’un moyen de prévention aussi efficace que la Prep, c’est les mettre en danger et continuer à faire le lit de l’épidémie », écrivions-nous alors dans notre communiqué.

    Le réseau de AIDES s’est également mobilisé autour de nombreuses actions dédiées à la santé sexuelle des femmes, à travers toute la France sous le mot d’ordre « Vi(h)olences : brisons nos chaînes ! ». Sur les réseaux sociaux, nous avons rappelé les chiffres de la colère concernant les femmes et le VIH. Notamment le fait qu’encore aujourd’hui, le sida est la première cause de mortalité pour les femmes de 15 à 44 ans dans le monde.

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    Municipales 2020

    En amont du premier tour des élections municipales 2020, nous avons interpellé les municipalités sur leur engagement contre l’épidémie de VIH. Par une série de posts sur les réseaux sociaux, nous avons également tenu à rappeler l’importance des acteurs-rices à l’échelle des villes dans la lutte contre les discriminations, pour la santé de tous-tes.

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    AIDES en action pendant le confinement

    Pour protéger les publics accueillis et les militantes-es de AIDES, participer à la non-propagation de l’épidémie de Covid-19 et éviter l’engorgement des hôpitaux, AIDES a pris la décision dès le 12 mars 2020 de réorganiser et adapter ses actions.⁠Dans les jours qui ont suivi, nous avons recensé les activités de prévention postale, de drive ou encore de maraudes de nos lieux de mobilisation sur notre site internet.

    Confinement : recommandation pour les personnes vivant avec le VIH

    En plus de recenser nos actions, nous avons créé une page dédiée aux recommandations faites aux personnes vivant avec le VIH durant l’épidémie de Covid-19 : quelles précautions, comment gérer les renouvellements d’ordonnance, gestes barrières… Nous avons également tenu à couper court aux intox sur les prétendus liens entre le VIH et le Covid-19, les comparaisons douteuses entre le masque et le préservatif et, bien sûr, nous positionner contre la vague de racisme anti-asiatique.

    Chloroquine et emballement médiatique

    « Traitement contre le Covid-19 : la lutte contre le sida montre que l'éthique et la rigueur scientifique sont les meilleurs alliés contre les pandémies ». L’emballement médiatique pour une stratégie thérapeutique a existé dans l’histoire du sida. Parfois pour le meilleur, parfois pour le pire : avec l’analyse de l’épidémiologiste Dominique Costagliola, AIDES a appelé à la plus prudence face à de potentielles pistes de traitement invalidés par les chercheurs-euses.

    Avril

    Appel à la générosité

    Pour maintenir nos actions dans les conditions sans précédent du confinement, nous avons non seulement eu besoin de soutien matériel, mais aussi de soutien financier. Aurélien Beaucamp, Président de AIDES, a pris la parole en vidéo pour appeler le public à faire des dons à l’association.

    Covid-19 et précarité

    En compagnie de 91 autres associations et collectifs, nous avons saisi les Nations Unies quant à la situation sanitaire des personnes à la rue, vivant dans des squats ou des bidonvilles, particulièrement précaire durant l’épidémie de Covid-19.

    Personnes usagères de drogues et Covid-19

    « Nous considérons urgent : que des solutions d’hébergement à hauteur des besoins des personnes à la rue soient trouvées dès aujourd’hui par l’Etat ; que soit garanti l’accès aux dispositifs de santé pour les usagers de drogues ; que cessent les propos diffamatoires et les attaques à l’encontre de nos dispositifs destinés aux plus démunis ; que la police protège vraiment les plus vulnérables » : dans Libération, nous avons publié une tribune avec d’autres associations pour dénoncer les conditions de vie des personnes usagères de drogues, fragilisées par la crise sanitaire du Covid-19, et inviter les pouvoirs publics à l’action.

    Lutte contre le Covid-19 : convaincre plutôt que contraindre

    « La contrainte ou la stigmatisation n’ont jamais été des facteurs permettant l’adoption de comportements favorables à la santé » : forts-es de notre expérience dans la lutte contre le sida, nous avons alerté sur le caractère contre-productif d’une politique de lutte contre les épidémies qui privilégierait la répression à l’éducation, la sensibilisation dans le JDD.

    Covid-19 et pénuries

    « Alertes partout, informations nulle part : AIDES appelle l’ensemble des instances publiques et politiques à agir au plus vite pour éviter que la crise sanitaire actuelle n’en engendre une autre dont nous ne connaissons que trop bien les conséquences désastreuses ». Dans un communiqué, nous avons exigé des autorités de santé des garanties contre les pénuries de médicaments et de matériel médical.

    #4AnsLoiProstitution

    À l’occasion des 4 ans de la loi de 2016 sur la prostitution dite de pénalisation des clients, nous avons réaffirmé notre engagement auprès des travailleuses-eurs du sexe. Ce texte de loi a en effet des conséquences désastreuses sur la santé, les conditions de travail et les ressources des TDS, et la crise sanitaire du Covid-19 accentue grandement ces violences.

    Pénuries durant la crise sanitaire

    Afin d'obtenir des réponses éthiques aux pénuries de masques, blouses, respirateurs, médicaments vitaux... Act Up-Paris, l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, L'Inter-Urgences et AIDES ont saisi le Comité Consultatif National d'Éthique.

    Éducation sexuelle en confinement

    Pour soutenir les parents qui se sont retrouvés-es du jour au lendemain dans le rôle de professeur-e de SVT chargé-e d’éducation sexuelle, avec des manuels laissant à désirer, nous avons partagé des ressources sûres sur nos réseaux sociaux.

    Covid-19 et traitements accessibles

    « Les dispositifs médicaux nécessaires au diagnostic, au traitement, à la limitation et la prévention du COVID-19 devraient être accessibles et disponibles au plus grand nombre, sans délai [...] Nous ne laisserons pas une poignée d’entreprises pharmaceutiques profiter, à nos dépens, de l’investissement public engagé dans la lutte contre le coronavirus » : aux côtés de 300 autres organisations, nous avons signé et relayé cette pétition afin d'exiger des traitements accessibles à tous-tes contre le Covid-19.

    Déconfinement : protéger n’est pas qu’une affaire de soignants-es

    « Ce plan apparemment raisonnable, ajustable en fonction des connaissances et adaptable aux réalités territoriales, semble toutefois ignorer les enseignements de la promotion de la santé, ne s’appuie à aucun moment sur les associations de patients-es, représentants-es des personnes malades et laisse de côté les personnes les plus vulnérables » : à l’annonce du déconfinement, nous avons réagi en rappelant l’importance de la démocratie en santé, tristement absente de la stratégie du gouvernement.

    Covid-19 et personnes sans papiers

    « La crise sanitaire qui frappe aujourd’hui agit comme un révélateur de violences, d’inégalités et d’injustices, à bien des égards. Les obligations nouvelles imposées par le gouvernement pour contenir l’épidémie exacerbent la fragilité des personnes en situation administrative précaire et les exposent bien davantage aux risques de contagion, sans qu’ils puissent compter sur un recours aux soins tel que nous, citoyens-nes réguliers-ères, en disposons. Assumons-nous d’exposer à de tels risques des personnes dont la précarité est le seul résultat de l’administration ?⁠ » : en cohérence avec nos actions d’accompagnement de personnes migrantes, nous avons co-signé cette tribune dans Libération.

    Travail du sexe et crise sanitaire

    « Déjà précarisés-es et exposés-es aux violences,par le cadre légal français les autorisant à travailler mais leur interdisant d'avoir des clients, les TDS sont extrêmement fragilisés-es durant l'épidémie en cours !⁠ » : ⁠aux côtés de Sidaction, d'Arcat, du Planning Familial ainsi que de Médecins du Monde, nous avons écrit au Premier ministre afin d'exiger des aides concrètes pour les travailleurs-euses du sexe, grands-es oubliés-es du discours d'Edouard Philippe sur le déconfinement.

    Mai

    Vulnérabilités LGBTQIA+ durant le confinement

    Santé, précarité, violences... Aux côtés de nombreuses autres associations de santé communautaires et LGBTQI+, nous avons, une fois de plus, alerté Marlène Schiappa sur les vulnérabilités des personnes LGBTQI durant l'épidémie de Covid-19.

    Pour une recherche et développement contre le Covid-19 conditionnée à un accès à la santé pour tous-tes

    Suite à la conférence de donateurs « Réponse Globale au #Coronavirus », Médecins du Monde, Sidaction, UAEM France, Prescrire, Ufc Que Choisir et AIDES ont rappelé l'importance d'une santé accessible et abordable pour tous-tes.

    Déconfinement et réduction des risques en matière de sexualité

    En amont du déconfinement, nous avons publié 30 conseils de réduction des risques en matière de sexualité, de chemsex et de plans sexe durant l’épidémie de Covid-19 sur notre site internet ainsi que sur les réseaux sociaux.

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    #TestBeforeSex : la campagne de dépistage du déconfinement (du cul)

    Saisissant l’occasion manquée par les autorités de santé d’utiliser le déconfinement pour une action massive de dépistage, nous avons lancé la campagne #TestBeforeSex avec le Corevih Arc Alpin et Vers Paris sans sida (en lien avec Santé Publique France). Le dispositif ? Une carte de France des lieux pour obtenir des ordonnances de dépistage et/ou des prescriptions de PrEP, envoi d'autotests VIH et mise en place d'un numéro de téléphone permettant de diriger les appelants-es vers des structures adaptées pour leurs besoins en matière de santé sexuelle.

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    La Loi Avia ne nous rendra pas moins militants-es : mobilisation contre la censure

    « Pour avoir utilisé les mots « pédé », « gouine » ou « pute », des militants-es de la lutte contre le sida et les LGBTQIphobies et activistes travailleuses-eurs du sexe ont été censuré-es au motif de « contenu haineux », contre lequel la loi Avia entend lutter, sur les réseaux sociaux. Ces algorithmes bêtes et méchants s’assoient sur plus de 50 ans de retournement du stigmate pour s’affirmer et nous empêchent de faire passer nos messages de prévention et nos revendications pour les droits des minorités » : par le biais d’un communiqué, nous avons exigé la révision de cette loi liberticide, vrai danger pour l’avenir de nos luttes.

    Juin

    Retrouvons-nous, protégeons-nous : la campagne de prévention du printemps

    Le Covid-19 est toujours là, le VIH, les hépatites et les IST aussi. Pour accompagner le déconfinement et jusqu'à mi-juin, nous avons diffusé une campagne de prévention ludique, insistant sur les frustrations générées par l’isolement par le biais de lapins à la libido en surchauffe. Son nom ? Retrouvons-nous, protégeons-nous. Le but : rappeler l’existence du merveilleux éventail d’outils de protection à notre disposition pour profiter de nos vies sexuelles tout en nous protégeant, et en protégeant nos partenaires.

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    Personnes consommatrices de produits psychoactifs et Covid-19

    « Pour une fois, la santé des usagers-ères de drogues a primé sur la répression et l’interdiction. Ne faisons pas de ces mesures salutaires des exceptions. Soutenons, ne punissons pas ! » : à l'occasion de la journée « Support. Don’t Punish » 2020, AIDES et Coalition PLUS ont rappelé que la crise sanitaire liée à la Covid-19 a violemment frappé les personnes usagers-ères de drogues. Un public vulnérable au VIH et aux hépatites déjà fragilisé par la loi de 1970, qu’il faut plus que jamais accompagner plutôt que réprimer.

    Pride 2020 : virtuelle

    En raison du contexte sanitaire, la saison des marches des fiertés a fortement été impactée. Un coup dur pour les personnes LGBTQIA+ ayant si peu d’espaces d’expression en dehors de ces moments de revendications et de fêtes, et pour les associations mobilisées au quotidien pour les droits et la santé des personnes LGBTQIA+. Naturellement, des alternatives numériques ont fleuri partout sur la toile. Nous avons alors participé à la Pride virtuelle organisée par le magazine Têtu, le 27 juin, au cours de laquelle nous sommes intervenus-es pour l’e-table ronde « objectif zéro contamination au VIH ».

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    Teasing pour un événement (cul)turel inédit dans la lutte contre le VIH/sida…

    Fin juin, nous donnons un rendez-vous à la France pour dire « OUI à l’amour, NON au sida », le 4 juillet 2020… Stéphane Bern, Elsa Muse, Grand Corps Malade, Yseult, Guillaume Gallienne, Fishbach, Félix Maritaud, Marina Foïs, Nicolas Maury et bien d’autres grands noms de la scène culturelle française se joignent à l’invitation.

    Juillet

    Fête l’amour !

    Le 4 juillet 2020 a été le théâtre d’un événement culturel et solidaire jamais vu jusque là dans la lutte contre le VIH/sida en France : Fête l’amour. Durant plus de 12 heures, plus de 60 artistes se sont mobilisés-es en ligne pour faire passer des messages de prévention et inciter aux dons au profit des actions de AIDES. E-concerts, sketches, e-boutique solidaire : nous étions absolument partout. Le clou du spectacle ? Le film « Grand Amour », réalisé par Clément Guinamard et Nicolas Mongin, produit par AIDES et l’agence Les Monstres, diffusé à 21h sur My TF1, fetelamour.fr ainsi que notre page Facebook. Vous l’avez raté ? Rendez-vous sur fetelamour.fr !

    La soirée s’est prolongée avec des DJ sets en ligne, dans le fabuleux décor des Folies Bergère, pour celles et ceux à qui toutes ces émotions auraient donné envie de danser jusqu’au lever du jour !

    Défenseur-e des droits

    Pour le changement du Défenseur des droits, AIDES a salué l’implication de Jacques Toubon, en exprimant le souhait d’une collaboration tout aussi fructueuse avec Claire Hédon, sa successeuse. « Ensemble, nous avons pu étroitement collaborer autour d’axes primordiaux tels que les droits fondamentaux des personnes trans, des personnes en situation de handicap des travailleuses du sexe. Il s’est avéré être un traqueur sans relâche de toutes les atteintes aux droits des sans-voix, et par conséquent un allié de poids pour nos luttes », a déclaré Aurélien Beaucamp, Président de AIDES.

    Covid-19 et Covid-19 : l’enquête ACOVIH

    Afin d'appréhender le vécu des personnes vivant avec le VIH dans le contexte de l'épidémie de coronavirus, AIDES, Coalition Plus et le Laboratoire GRePS de l'Université Lyon 2 ont lancé l'enquête #ACOVIH.

    Ségur de la santé publique

    « La crise du Covid-19 a en effet démontré que c’est la gouvernance même de notre système de santé qui doit être repensée pour donner plus de pouvoir au “local” (élus-es, collectivités, professionnels-les, associations et habitants-es), dans une démarche collaborative centrée sur les besoins de la population » : AIDES s’est exprimée en faveur d’un Ségur de la santé publique avec tous-tes les acteurs-rices de la promotion de la santé !

    Mobilisation contre l’amende forfaitaire pour usage de drogues

    Suite à l’annonce du Premier ministre de la généralisation de l’amende forfaitaire délictuelle (soit une sanction de 200€ pour tout usage de stupéfiant), nous avons pris la parole aux côtés d’associations de santé pour dénoncer le nouvel avatar d’une posture de guerre à la drogue dont l’échec est depuis longtemps consommé.

    Partenariat avec Lilo

    Les petites gouttes font les grandes rivières. Désormais, faire vos recherches avec le moteur de recherche éthique et solidaire Lilo permet de soutenir l’association AIDES !

    Août

    Soutien au Strass

    « Les violences ne sont pas inhérentes au travail du sexe, mais elles sont favorisées par les stigmates portées contre celles et ceux qui l'exercent, ainsi que par l'exclusion sociale et la répression entretenues par des lois et les institutions » : suite à la publication d’une tribune diffamante envers le Strass, syndicat du travail sexuel, dans les colonnes de l’Humanité, nous avons co-signé un texte de soutien à l’association et aux travailleuses-eurs du sexe sur Mediapart.

    Tandis que revoilà la sérophobie

    Au cœur du mois d’août 2020, suite à une série de posts sur la sérophobie de la question « t’es clean ? » posée sur les applications, notre compte Twitter a été la cible d’un harcèlement lancé par les trolls d’extrême-droite “les charles” (sur lesquels Jérôme Martin, militant historique de la lutte contre le sida, a lancé un compte Twitter de débunk). L’occasion de rappeler qu’en 2020, le dictionnaire Le Robert a annoncé ajouter la définition du mot sérophobie à sa dernière édition, mot dont il date l’apparition dans le langage français à l’année 2004. Ce n’est en rien une « invention victimaire » de la part des associations de santé et des personnes vivant avec le VIH, mais bel et bien la réalité d’une discrimination aux conséquences désastreuses. Nous réaffirmons avec force que le combat contre la sérophobie se mène de front avec la lutte contre la propagation du VIH !

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    Enquête EPIC

    Coronavirus : quelles conséquences pour les populations marginalisées, déjà très vulnérables au VIH, que sont les travailleuses-eurs du sexe (TDS) et les usagers-ères de drogues (UD) ? Afin d'évaluer l'impact de la crise sanitaire Covid-19 en milieu communautaire nous avons lancé plusieurs études au cours de l’année 2020, notamment les enquêtes EPIC sur la santé des TDS et des UD.

    Confusion VIH/sida et comparaison douteuse avec le Covid-19

    « Selon le gouvernement, les Français doivent être davantage responsabilisés, alors que l’épidémie donne d’inquiétants signes d’accélération, et leur fournir gratuitement des masques n’irait pas dans ce sens. « Il faut revenir à la notion de prise de responsabilité individuelle, défend un ministre qui a participé au conseil de défense. On ne paie pas des préservatifs à tout le monde, alors que le sida tue lui aussi ! Ce n’est pas à l’Etat de prendre en charge cette dépense, d’autant plus que la situation est amenée à durer »  : suite à la parution de cette citation de ministre dans un article du Monde, AIDES a pris la parole pour remettre les pendules à l’heure. Le VIH et le sida sont deux choses différentes, et la confusion entretient la sérophobie. De plus, la gratuité des préservatifs est une réalité, comme devrait l’être celle des masques. Notre positionnement a toujours été et restera celui de l’accès à la santé pour tous-tes !

    Septembre

    La réduction des risques sauve des vies : semaine de la naloxone

    À l’occasion de la 20ème journée internationale de sensibilisation et de prévention des overdoses, AIDES a lancé sa seconde semaine de la naloxone, du 1er au 4 septembre. En France, le nombre de décès dus aux consommations d’opioïdes (présents entre autres dans l’héroïne, le tramadol ou la codéine) s’élève à environ 400 par an. Un chiffre tragique qui démontre l’inefficacité des politiques répressives en matière de drogue et l’inaccessibilité des outils disponibles pour pallier les décès par overdose. C’est le cas de la naloxone, antidote dont l’accès n’est toujours pas optimal pour les personnes usagères de drogues. AIDES s’est donc mobilisée à travers des actions partout sur le territoire pour rappeler aux pouvoirs publics que la naloxone sauve des vies et que restreindre son accès tue.

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    Journée de la disance

    La 8ème édition de la journée de la Distance, initiée par AIDES en 2012 contre la honte associée à la vie avec le VIH, s’est faite entièrement en ligne en raison du contexte sanitaire. Cette invitation à la libération de la parole pour les personnes séropositives, antonyme de « médisance », s’est déroulée sur Seronet, en invitant les concernés-es à s’exprimer dans ses colonnes, sur une page dédiée.

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    Le Spot Longchamp lance un nouvel outil d’e-santé sexuelle

    Le nouveau site internet du Spot Longchamp, Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) porté par AIDES à Marseille, est plus qu’une simple vitrine numérique. Cet outil révolutionnaire d’e-santé permet un rappel de RDV pour le dépistage ou le suivi, la notification des partenaires en cas d’IST, une hotline pour les questions sexo et comporte également un quizz de santé sexuelle adapté aux pratiques de tout un-e chacun-e. Ce lancement se fait avec une grande fierté !

    Octobre

    Santé des détenus-es

    « Moins d’une personne sur deux porteuses de l'hépatite C initie un traitement au cours de son incarcération. Être exposé.e à des maladies ou ne pas être soigné-e ne fait pas partie de la peine ! » : aux côtés de 19 associations de santé communautaire et de soutien aux détenus-es, AIDES à appelé une nouvelle fois à la responsabilité du gouvernement pour garantir un accès équitable et effectif aux soins et aux outils de prévention pour toutes les personnes incarcérées.

    Transparence sur le prix des médicaments

    « Vous trouvez les prises de positions sur la transparence concernant le prix des médicaments de ce personnage grotesques ? Ce sont pourtant celles du gouvernement… » : via la création d’un détestable avatar, Bruno Paque, AIDES a une nouvelle fois dénoncé le manque de transparence en matière de prix pour les médicaments à l’occasion du Projet de Lois de Financement de la Sécurité Sociale 2021. La campagne #MédicamentsOùVaLargent a permis de remettre cet enjeu dans l’actualité, et d’interpeller le ministre de la santé Olivier Véran sur ses engagements pris en 2019 dans ce sens.

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    SFLS virtuelle

    « Grâce à Indétectable = Intransmissible, l'image d'Épinal des années 80 qui voudrait qu'une personne vivant avec le VIH soit une bombe à retardement, c'est fini ! Aujourd'hui on est sur un message positif qui dit qu'une personne séropositive qui sous traitement ne transmet pas le virus » : Pour l’édition 2020 du congrès de la Société Française de Lutte contre le Sida (SFLS), entièrement virtuelle, le président de AIDES Aurélien Beaucamp a pris la parole sur l’importance du message I = I.

    Enquête Trans & VIH

    Depuis 2019, AIDES est partenaire du projet de recherche ANRS 95040 Trans & VIH mené avec l’unité de recherche SESSTIM de l’Inserm et l’association Acceptess Transgenres. En 2020, l’enquête Trans&VIH a visée exhaustive auprès des personnes trans vivant avec le VIH est lancée. Son objectif : identifier les situations de vulnérabilités, personnelles et sociales, des personnes trans vivant avec le VIH, les obstacles à leur prise en charge médicale et leurs besoins de santé.

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    Reconfinement : les TDS à nouveau oubliés-es

    « Avec la mise en place du confinement, l’ensemble des travailleuses-eurs du sexe se retrouve, comme au printemps dernier, sans ressources. Malgré nos alertes, le gouvernement n’aura rien appris de l’expérience du précédent confinement, pendant lequel nos associations ont dû faire appel à la générosité du public, ayant reçu une fin de non-recevoir à nos demandes de la part de Marlène Schiappa » : suite à l’annonce du second confinement, AIDES se joint un l’appel inter-associatif exigeant de vraies mesures pour les travailleuses-eurs du sexe, extrêmement précarisés-es par la crise sanitaire du Covid-19.

    Novembre

    Marche des Fiertés autrement

    Ce n’est pas un nouveau venu dans le paysage des virus qui empêchera les militants-es de AIDES, aguerris-es, de flamboyer ! Impossible de maintenir une marche des fiertés parisienne en physique ? Qu’à cela ne tienne, l’Inter-LGBT a organisé une semaine de prises de parole en ligne. Nous sommes intervenus-es sur le sujet de la santé communautaire, dont nous avons à nouveau constaté la puissance durant les 9 derniers mois.

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    Vous reprendrez bien un peu de sérophobie ?

    Suite aux propos sérophobes de la chroniqueuse Marie-Anne Soubré dans Les Grandes Gueules, AIDES a à nouveau sorti son mégaphone virtuel pour rappeler que les imprécisions et les stéréotypes datés sur le VIH ont des conséquences graves pour les personnes séropositives, et la santé de toustes. Prendre la parole devant une grande audience implique d’immenses responsabilités, et AIDES sera toujours mobilisée contre la diffusion d’informations confusionnistes ou erronées sur le VIH !

    Rapport Discriminations 2020

    Sans surprise, la 5e édition de notre Rapport Discriminations est extrêmement marquée par la crise sanitaire du Covid-19. Les populations les plus marginalisées, vulnérables au VIH et aux hépatites, sont également celles qui ont le plus souffert des conséquences de la pandémie mondiale du coronavirus. Les chiffres et les citations du rapport, criants, soulignent l’urgence de la situation : une épidémie ne doit pas en masquer les autres !

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    « Pourtant, je m’appelle » : notre campagne contre les discriminations

    Faisant écho à notre 5ème Rapport Discriminations, notre campagne nationale de fin d’année « Pourtant, je m’appelle » s’attaque aux oppressions qui font le lit de l’épidémie de VIH. Composée de 5 profils dénonçant le racisme, l’homophobie, la putophobie, la sérophobie et la marginalisation des personnes usagères de drogues, elle se décline en affiches mais également en vidéos choc, qui font le tour de la toile.

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    Décembre

    Journée mondiale de lutte contre le sida

    Notre campagne « Pourtant, je m’appelle », est toujours en cours. Pour ce 1er décembre, nous avons mis en avant le profil d’Erwan, victime de sérophobie.

    Bien que le sujet du VIH ait eu du mal à rester présent dans le flot d’actualités liée à la crise sanitaire du Covid-19 durant les derniers mois, la parole de notre association s’est fait entendre dans plus d’une centaine de sujets médiatiques pour cette journée mondiale de lutte contre le sida. Un sursaut encourageant, car la fin de l’année 2020 s’approche, mais le Covid-19 tout comme le VIH, les hépatites et les IST restent. Il nous faut collectivement redoubler de vigilance et de solidarité !

    Avec AIDES, je me relève

    En parallèle de notre campagne de fin d’année sur le lien entre VIH et discriminations, nous avons réalisé une série de quatre interviews de militants-es de AIDES. Présents-es au quotidien sur le terrain, ce sont elles-eux qui mènent à bien nos missions de prévention et d’accompagnement des publics vulnérables. Leur donner la parole, en particulier après cette terrible année 2020, était primordial.

    Art Protects 2020 : une édition 100% digitale

    La huitième vente d’art au profit de AIDES, Art Protects, a eu lieu entièrement en ligne en raison du contexte sanitaire. Une particularité qui n’a nullement découragé les amateurs-rices d’art solidaire, qui ont très rapidement fait l’acquisition des 300 (et même plus) cartes réalisées par de nombreux-ses artistes engagées à nos côtés. Et si le mode d’achat a changé, la particularité de cette vente solidaire est restée : le nom de l’artiste n’est été révélé à l’acheteur-rice qu’une fois sa carte entre les mains ! En 2 heures, 18 000 euros ont été collectés au profit de nos actions.

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    Grande Braderie de la Mode

    Si l’édition parisienne de la Grande Braderie de la Mode n’a pas pu avoir lieu cette année en raison du contexte sanitaire, celle de Marseille, elle, s’est bien tenue —dans le plus strict respect des mesures barrières— aux Docks Village, du 9 au 13 décembre. Merci à tous-tes ces adeptes du shopping solidaire qui ont permis une collecte de plus de 50 000 euros pour soutenir nos actions de la région !

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    Vol ruban rouge : notre partenariat avec Air France

    Grâce à l'implication des membres de Personn'ailes, l'association LGBT et Gay friendly d'Air France, une opération de collecte et de prévention VIH/sida au profit de AIDES a pu être menée sur deux vols vers la Guadeloupe. Elle a accompagné avec élégance l’inauguration d’une antenne de notre association, le 18 décembre, à Pointe-à-Pitre

    Journée internationale de lutte contre les violences faites aux travailleuses-eurs du sexe

    À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux TDS, AIDES a de nouveau affirmé son engagement pour les droits, la santé et la dignité des personnes exerçant le travail du sexe.

    La loi de 1970 souffle ses 50 bougies

    La loi de 1970 sur l’usage des drogues, la plus répressive d’Europe, fête son demi-siècle, le 31 décembre 2020. Une date que AIDES, qui dénonce depuis sa création en 1984 les conséquences délétères de cette politique de guerre aux drogues sur la santé publique, ne va pas manquer de marquer...

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