DONNEZ PLUS QU’UN AVIS: une campagne de collecte et de sensibilisation pour faire reculer l’épidémie.

Parce que le VIH n’a pas de visage, AIDES lance à l’occasion du 1^er décembre une campagne nationale de sensibilisation et de collecte « Donnez plus qu’un avis » qui réaffirme le rôle du dépistage dans la stratégie de lutte contre le VIH/sida.

Dispositif indispensable de la lutte contre le VIH, le dépistage est aujourd’hui rendu plus accessible grâce aux innovations telles que les Trod ou les autotests VIH. Des outils que les militants-es de AIDES déploient dans toute la France, en particulier auprès des publics les plus exposés au VIH, comme les hommes ayant des relations avec les hommes (HSH), les travailleurs-euses du sexe (TDS), les usagers-ères de drogues injectables (UDI) ou les personnes nées à l’étranger. Cependant, la crainte d’une annonce de séropositivité et les discours moralisateurs voire stigmatisants empêchent encore trop souvent les personnes de se faire dépister. En 2018 en France, 24 000 personnes ignoraient encore leur séropositivité.

Alors que les traitements permettent aujourd’hui aux personnes porteuses du VIH de vivre en bonne santé et de ne pas transmettre le virus, ce chiffre montre que le dépistage n’est pas encore un réflexe acquis. C’est pourquoi AIDES appelle avec cette campagne à une mobilisation générale. Elle permet de sensibiliser chaque personne et s’adresse au plus grand nombre et tout particulièrement aux populations les plus vulnérables au VIH. Elle a également pour objectif de déclencher un élan de solidarité par le don, pour permettre à l’association d’intensifier ses actions auprès des personnes qui ont le moins accès au dépistage ou qui sont le plus exposées au VIH. Permettre à chacun-e de connaitre son statut sérologique, c’est permettre à chacun-e de pouvoir accéder à un traitement en cas de découverte de séropositivité, stopper les risques de transmission et ainsi enrayer l’épidémie.

Le Parti-Pris : Il est évidemment impossible de savoir en la regardant si une personne est séropositive ou non. La campagne détourne volontairement l’usage biaisé qui est parfois fait des réseaux sociaux, où chacun-e donne son avis, parfois sans fondements ou précautions. Dans le cas du dépistage, on ne pourrait se contenter d’un simple avis. Seul moyen pour connaître son statut : faire un test.       
Avec des visuels mettant en avant des profils variés, la campagne s’adresse au plus grand nombre et permet à toutes et tous de se sentir concernés-es par le dépistage, pour soi-même mais aussi pour les autres en faisant un don.

Le dispositif : La campagne bénéficiera d’un affichage dans le métro parisien du 28 novembre au 4 décembre  ainsi que d’un affichage numérique urbain dans 5 grandes villes de France (Lille, Bordeaux, Marseille, Nantes et Nice). La campagne sera largement relayée sur les réseaux sociaux de AIDES (Facebook, Instagram,Twitter et LinkedIn) afin de toucher le maximum de personnes et de faciliter le don spontané.

Elle vient en soutien à l’ensemble des actions des lieux de mobilisations de l’association AIDES partout en France, et tout particulièrement des actions de dépistage, mises en place à l’occasion du 1^er décembre et de la semaine du dépistage.