8 mars, Journée internationale des droits des femmes :
- Communiqué
QUAND LES DROITS DE TOUTES LES FEMMES AVANCENT, LE VIH RECULE.
Aujourd’hui en France et dans le monde, ce sont les femmes qui payent le plus lourd tribut à l’épidémie de VIH. En 2018, elles représentaient 35% des nouvelles découvertes de séropositivité en France. Cette vulnérabilité est notamment liée aux violences, à la précarité et à l’isolement que les femmes subissent. Des inégalités qui ont été encore amplifiées avec la crise sanitaire du Covid-19.
Femmes cis ou trans, migrantes, travailleuses du sexe, usagères de drogues ou séropositives : les femmes ont vu leurs conditions de vie dégradées par la crise sanitaire et de fait, leur vulnérabilité au VIH accrue. Pour cette journée internationale des droits des femmes, AIDES rappelle que faire avancer les droits de toutes les femmes, c’est faire reculer le VIH.
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Face à ces situations intolérables, AIDES demande :
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l’abrogation des politiques répressives à l’encontre des femmes les plus exposées au VIH, comme la loi de 2016 de pénalisation des clients ou la loi de 1970 qui réprime les usages de drogues ;
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la prise en compte spécifique des femmes dans les mesures sociales d’urgence : aides financières, solutions d’hébergement ;
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L’augmentation des financements des structures d’accueil et des associations communautaires qui accompagnent les femmes les plus vulnérables aux violences et aux épidémies.
Quand les droits de toutes les femmes avancent, le VIH recule : ce sont les militantes de AIDES qui en parlent le mieux. Dina, Christelle, Nadine et Agnès témoignent de leurs expériences sur le terrain, en vidéo 👇