Le contexte

Nous savons désormais qu'une personne dépistée tôt et mise sous traitement ne transmet plus le virus. Le dépistage devient plus que jamais une clé essentielle pour empêcher de nouvelles contaminations et enrayer l'épidémie. Pourtant, 30 à 50.000 personnes en France ignorent toujours leur séropositivité : cette ignorance met en danger leur santé et favorise la propagation du VIH.

Dans le même temps certaines populations très exposées au VIH, comme les communautés afro-caribéennes, font face à de nombreux obstacles dans leur accès au dépistage, Les freins sont connus : éloignement du système de soins, méconnaissance des risques, crainte de la stigmatisation… Mais aussi peur d’être jugé au moment du dépistage. Résultat : un dépistage souvent tardif et des conséquences parfois irréversibles sur leur santé.

Pourtant, avec l'arrivée des tests rapides, le dépistage est désormais plus simple : une seule goutte de sang au bout du doigt peut tout changer !

L'objectif

Rappeler que le dépistage est une arme redoutable pour mettre fin au sida et qu'il existe une nouvelle offre, proposée par les militants de AIDES dans les locaux de l’association mais aussi en dehors (commerces, centres de santé, lieux de rencontres…). Réalisée par des pairs, cette offre de dépistage met immédiatement à l’aise et permet de lever le doute en quelques minutes.

La cible

Communautés Afro-caribéennes vivant en France et dans les DFA.

La campagne

Dans un film rythmé d'une minute pensé comme un polar ponctué de clins d'œil cinématographiques des personnages s'échangent une arme fictive, formée par leur main. Cette main, ces doigts sont aussi une arme redoutable pour mettre fin au sida. C'est ce que nous révèle la signature du film : "Aujourd'hui on a tous une arme pour vaincre le sida : une goutte de sang et 30 minutes suffisent pour un dépistage. Si on le fait tous, c'est le sida qui disparaît", dictée par la voix de Omar Sy.