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    L'actu vue par REMAIDES : "Le manque de sommeil peut aggraver l'inflammation chez les PVVIH"

    • Actualité
    • 11.06.2024

    capture ecran

    © Studio Capuche

    Par Jean-François Laforgerie et Fred Lebreton 

    Le manque de sommeil peut aggraver l'inflammation chez les PVVIH

    Pas mal de nouvelles dans le champ thérapeutique. Pour cette livraison, la rédaction de Remaides a retenu l’étude DisCoVeRy qui fait le point sur remdesivir et effets cardiaques. Une étude confirme que le manque de sommeil peut aggraver l'inflammation chez les PVVIH. Une autre étude confirme que le Biktarvy est approprié durant la grossesse et après l’accouchement, tandis qu’une nouvelle souche de Mpox préoccupe les experts-es de par son « potentiel pandémique ». Sinon, on constate une hausse « alarmante » des infections invasives à méningocoques. Côté Prep, une nouvelle appli vient faciliter la vie des personnes qui la prennent. Explications.

    DisCoVeRy : remdesevir et effets cardiaques, une étude fait le point

    L’utilisation du médicament antiviral Remdesivir dans la prise en charge des personnes hospitalisées pour la Covid-19 a évolué au fil du temps. De nombreux cas d’évènements cardiaques indésirables, en particulier des bradycardies, ont été rapportés au niveau individuel et dans des études observationnelles. Dans ce contexte, et dans le cadre de la réponse européenne, le département de vigilance recherche clinique de l’ANRS ǀ Maladies infectieuses émergentes, avec le soutien des équipes de recherche de diverses institutions (Inserm, Hospices civils de Lyon, AP-HP, Université libre de Bruxelles) (ULB), a réalisé une analyse post-hoc (Analyse de données expérimentales après coup) de l’étude de phase III DisCoVeRy (essai clinique européen visant à évaluer l'efficacité de quatre traitements antiviraux repositionnés dans l'indication de Covid-19). Cette analyse a permis d’évaluer la survenue d’évènements indésirables cardiaques chez des patients-es hospitalisés-es atteints-es de la forme modérée à sévère de la Covid-19 et recevant le standard de soins habituel seul ou associé au Remdesivir. « Aucune augmentation du risque d’évènements cardiaques indésirables lié au Remdesivir n’a été mise en évidence par rapport au groupe comparateur », indique l’étude dont les résultats ont été publiés dans Clinical Infectious Diseases, numéro de mars 2024.

    Le manque de sommeil peut aggraver l'inflammation chez les PVVIH

    Un sommeil insuffisant peut contribuer à une inflammation accrue chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), et un mécanisme compensatoire qui, normalement contrerait ce processus et encouragerait le sommeil, peut être inefficace. L’information rapportée par la journaliste Liz Highleyman pour le site Poz vient de recherches présentées à la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (Croi 2024) à Denver. Des études ont montré que de nombreuses PVVIH — peut-être jusqu'à 70 % — ont des difficultés à dormir suffisamment. Les effets indésirables de certains médicaments, les comorbidités et le stress peuvent, tous, provoquer un sommeil de mauvaise qualité. Un sommeil insuffisant est souvent lié à un large éventail de problèmes de santé, y compris les maladies cardiovasculaires.

    Le Pr Bernard Macatangay et ses collègues de l'Université de Pittsburgh (États-Unis), ont examiné les effets de la privation de sommeil à court terme sur les niveaux d'activation immunitaire et d'inflammation chez un groupe de PVVIH. Ils-elles ont également évalué la fonction de la voie de l'adénosine, un mécanisme compensatoire qui réduit l'inflammation et augmente l'envie de dormir. Des recherches antérieures ont montré que cette voie n’est pas bien régulée chez les personnes vivant avec le VIH. Cette analyse comprenait vingt PVVIH, principalement des hommes, qui étaient sous traitement VIH efficaces depuis au moins un an. L'âge moyen était d'environ 60 ans et le nombre médian de lymphocytes T CD4 était élevé. Les participants-es ont d'abord eu une semaine de sommeil régularisé, avec au moins huit heures d'opportunité de sommeil chaque nuit, puis sont restés éveillés pendant 24 heures.

    Les chercheurs-ses ont prélevé des échantillons de sang avant et après la privation de sommeil pour mesurer différents biomarqueurs de l'activation des lymphocytes T. Ils-elles ont constaté que les niveaux d'activation immunitaire des lymphocytes T CD8 augmentaient significativement après la privation de sommeil, bien qu'il n'y ait aucune différence dans l'activation des lymphocytes T CD4. Les lymphocytes T CD8, cellules essentielles de l'immunité adaptative, protègent l'organisme contre les infections virales ou certaines infections bactériennes, mais aussi contre le développement des tumeurs.
    Malgré l'augmentation de l'activation des CD8 et de l'inflammation, ils-elles n'ont pas observé d'augmentation compensatoire sur les lymphocytes T. Les niveaux d'adénosine dans le sang étaient similaires avant et après la privation de sommeil, indiquant que la voie compensatoire n'était pas activée. « Nos résultats suggèrent que chez les personnes vivant avec le VIH avec une charge virale indétectable, la privation de sommeil pourrait avoir un impact sur l'inflammation systémique en activant les lymphocytes T CD8 et les macrophages », ont conclu les chercheurs-ses.

    Tuberculose : MSF relève le coût de son essai clinique 

    Plaidoyer. Lors de la 5ème conférence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les politiques de tarification et de remboursement des produits pharmaceutiques, l’ONG Médecins sans Frontières (MSF) a frappé un coup en présentant le détail du coût de son essai clinique TB-PRACTECAL (un essai sur un nouveau schéma thérapeutique pour la tuberculose multirésistante) qui a permis d’identifier un schéma thérapeutique plus court et entièrement oral pour la tuberculose multirésistante. Celui-ci s’élève à 34 millions d’euros. C’est la première fois que le coût détaillé d’un essai clinique est rendu public, remettant en cause le discours politique selon lequel les prix élevés des médicaments sont justifiés par les coûts importants liés à la recherche et au développement (R&D), explique le communiqué de l’ONG. « C’est un premier pas vers plus de transparence sur les coûts réels de la R&D biomédicale, qui permettrait de garantir un meilleur accès aux traitements vitaux pour ceux qui en ont besoin partout dans le monde », a défendu MSF. L’ONG a développé un guide pour la publication des coûts des essais cliniques et exhorte tous les financeurs publics et à but non lucratif à publier leurs dépenses pour les essais cliniques et à soutenir le développement d’une réglementation internationale rendant cette transparence obligatoire.  « Nous espérons que le fait d’avoir publié les coûts de notre essai clinique incitera d’autres acteurs à nous rejoindre, a déclaré le Dr Bern Thomas Nyang’wa, directeur médical de MSF et responsable de l’essai TB-PRACTECAL. Nous encourageons les financeurs et ceux qui mettent en œuvre les essais cliniques à utiliser « Transparency CORE » pour faciliter la publication des données relatives à leurs dépenses. La transparence des coûts des essais cliniques est une étape décisive vers la démonstration du coût réel de l’innovation médicale et la construction d’un avenir où l’accès aux médicaments et aux outils médicaux n’est pas entravé par des prix élevés » .Le coût des essais cliniques représente souvent la majeure partie du coût global de la R&D des produits de santé. Pourtant, les coûts réels restent confidentiels, aucune donnée détaillée sur les budgets de la R&D biomédicale n'étant disponible dans le domaine public, souligne MSF. Et de dénoncer le fait que les « discours politiques utilisent sans réserve les arguments de l’industrie pharmaceutique pour justifier les prix élevés des médicaments par le coût de la R&D et la nécessité de soutenir l’innovation. Or, la recherche a montré qu’il n’y a pas de lien entre les prix des médicaments et les dépenses en R&D ». Conséquence pour MSF : « Une plus grande transparence sur le coût des essais cliniques est nécessaire pour orienter les politiques de tarification et les moyens de financer la R&D ».

    Biktarvy est approuvé durant la grossesse et après l'accouchement

    Traitements. Biktarvy est approprié durant la grossesse et après l’accouchement rapporte le site canadien CATIE. Le bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide, vendu sous la marque Biktarvy, est une trithérapie anti-VIH à prendre en un seul comprimé, une fois par jour. Jusqu’à présent, ses effets durant la grossesse n’étaient pas bien connus. Une équipe de recherche a évalué l’usage de Biktarvy chez 33 femmes séropositives enceintes, en Thaïlande. Toutes les participantes ont reçu le médicament en question, soit un comprimé renfermant la dose standard de Biktarvy, une fois par jour. L’équipe de recherche a prélevé des échantillons de sang à intervalles réguliers durant la grossesse et jusqu’à 16 semaines suivant l’accouchement. L’équipe a constaté que les concentrations de Biktarvy étaient plus faibles durant la grossesse qu’après l’accouchement. Elle a toutefois découvert que la concentration du bictégravir (une des molécules présentes dans le Biktarvy) restait relativement élevée et suffisait à maintenir une charge virale indétectable chez les femmes pendant et après la grossesse lorsque ce médicament était utilisé en association avec le FTC et le TAF. Aucun cas d’échec thérapeutique, de résistance virale ou de transmission du VIH au bébé ne s’est produit durant cette étude. L’équipe de recherche a affirmé que les résultats de cette étude « laissent croire que l’association bictégravir + FTC + TAF, une fois par jour et sans ajustement de dose, est appropriée durant la grossesse ».

    Mpox : une nouvelle souche préoccupante avec un "potentiel pandémique"

    Une nouvelle souche mutée préoccupante du Mpox (Monkeypox ou variole du singe) avec un « potentiel pandémique » a été découverte à Kamituga - une ville minière pauvre et densément peuplée située en République démocratique du Congo, à seulement 170 miles de la frontière rwandaise rapporte le quotidien britannique The Telegraph. Cette étude, une prépublication qui n'a pas encore été évaluée par des pairs-es mais qui est examinée attentivement par des experts-es mondiaux, appelle à une « action rapide » de la part de la communauté internationale pour éviter une autre épidémie mondiale de Mpox. Nommée « clade 1b », cette souche du Mpox semble être plus propice à se propager entre les personnes, principalement par contact sexuel, et possède des mutations qui échappent à la détection par certains tests existants. « Sans une intervention, cette épidémie localisée à Kamituga présente le potentiel de se propager à l'échelle nationale et internationale », ont déclaré les auteurs-rices, qui ont analysé 241 cas suspects et 108 cas confirmés de la nouvelle souche entre octobre 2023 et février 2024. Quatre-vingt-cinq pour cent des personnes infectées par cette souche présentaient des lésions génitales, tandis que 10 % étaient alitées à l'hôpital et deux personnes sont décédées. L'épidémie à Kamituga soulève des questions inquiétantes : non seulement le virus n'a jamais été signalé dans la région auparavant, mais — de manière inhabituelle — il se propage dans un centre urbain et infecte principalement des adultes, en particulier les travailleuses du sexe locales. « C'est une sonnette d'alarme croissante qui montre pourquoi nous devons déployer des vaccins et des traitements en RDC », a déclaré le Dr Jason Kindrachuk, professeur agrégé en maladies infectieuses à l'Université du Manitoba au Canada et co-auteur de l'article. « Ce n'est pas seulement un problème centré sur le Congo, ce n'est pas seulement un problème de l'Afrique subsaharienne, c'est un problème mondial. Comme nous l'avons vu en mai 2022, nous sommes tous interconnectés », souligne le médecin. Pour en savoir plus sur le Mpox et sa vaccination, lire ou relire notre interview du Pr Jean-Daniel Lelièvre, infectiologue au CHU Henri Mondor (Créteil), professeur en immunologie et directeur de la recherche clinique à l'Institut de recherche vaccinale (VRI).

    Une appli pour faciliter la vie des personnes qui prennent la Prep

    C’est le 12 avril 2023 que l’association Actions Traitements a lancé la nouvelle version d’AT-PREP. L’appli gratuite (sur les stores Apple et Google) est destinée à faciliter la vie des personnes qui prennent la Prep. Qu’en pensent ses utilisateurs-rices ? Actions Traitements a donné la parole à des usagers-ères d’AT-PREP, ainsi qu’à une médecin généraliste travaillant en centre de santé sexuelle, afin qu’ils-elles témoignent de leur utilisation de cet outil et de ce que cela leur apporte au quotidien. Pour Ilaria, une femme cis usagère de Prep : « C’est important d’avoir une application qui regroupe plusieurs thématiques de santé ». M’hamed, un hommage gay usager de Prep, va encore plus loin en affirmant : « Utiliser une appli de suivi de santé me permet de prendre soin de ma santé physique et mentale ». L’association déplore le lent déploiement de la Prep en France : « Si on note une accélération de l’utilisation de la Prep par les femmes, elles ne représentent toujours que 4 % des personnes prenant la Prep au premier semestre 2023. On note aussi que la Prep est de plus en plus utilisée en régions, zones rurales et dans des petites villes de moins de 10 000 habitants. Mais ces évolutions sont encore limitées et on peut raisonnablement considérer que ce moyen de prévention reste très majoritairement implanté chez des hommes gays, urbains, intégrés, résidant en Île-de-France ou dans une grande métropole ».

    Par ailleurs, Actions Traitements rappelle les inégalités d’accès à cet outil de protection essentiel pour les personnes les plus exposées au VIH : « Alors qu’ils et elles font partie des publics les plus exposés au VIH, les femmes nées à l’étranger ainsi que les HSH nés à l’étrangers ont toujours beaucoup de mal à accéder à la Prep. C’est là un autre signe de cet échec collectif : le fait que, comme d’habitude, les personnes traditionnellement éloignées du soin et de la prévention n’ont pas accès à la Prep : notamment les femmes et les HSH d’origine étrangère ! ». Rendez-vous sur les réseaux sociaux de Actions Traitements du 13 au 20 avril, pour retrouver chaque jour un extrait des témoignages vidéo d’Ilaria et M’hamed qui utilisent l’appli AT-PREP pour des raisons très différentes, ainsi que l’intervention de la Dre Vanessa Viomesnil qui intervient en centre de santé sexuelle à Paris dans le quartier de la Goutte d’or. Enfin, la ligne d’écoute et d’information d’Actions Traitements répond, entre autres, à toutes les questions sur la Prep : Par téléphone : 01 43 67 00 00 du lundi au jeudi entre 15h et 18h ou par mail : ecoute@actions-traitements.org , sept jours sur sept.

    Hausse alarmante des infections invasives à méningocoques

    Fin mars, les CDC américains ont émis une alerte concernant une augmentation des cas d'infections invasives à méningocoques, avec le nombre annuel le plus élevé de cas signalés depuis 2014, rapporte le site Poz. Aux États-Unis, les personnes vivant avec le VIH sont disproportionnellement affectées (rappelons que l’accès au dépistage et aux traitements VIH est plus compliqué dans ce pays qu’en France). Les infections invasives à méningocoques sont des infections systémiques graves causées par la bactérie Neisseria meningitidis, qui peut entraîner une méningite, une septicémie (infection généralisée du sang) ou une combinaison des deux. Ces infections peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées rapidement. La méningite est une inflammation des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière (les méninges), généralement causée par des infections bactériennes ou virales. La méningite bactérienne causée par Neisseria meningitidis est une forme grave de méningite et fait partie des infections invasives à méningocoque.

    En France, le nombre de cas d'infections invasives à méningocoques a augmenté de 72 % entre 2022 et 2023, pour s'élever à 560 cas, la Pre Anne-Claude Crémieux, infectiologue et présidente de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé (HAS), alerte sur la situation dans un entretien accordé à Slate : « Nous sommes dans une course de vitesse. La meilleure façon de l'arrêter, c'est d'obtenir rapidement une couverture vaccinale chez les nourrissons, les adolescents et les jeunes adultes ». C’est dans ce contexte que le 27 mars dernier, la HAS a actualisé ses recommandations vaccinales  :

    • En ce qui concerne la vaccination contre les sérogroupes A, C, W et Y, la HAS préconise de la rendre obligatoire chez tous les nourrissons de moins d’un an, en remplacement de la vaccination dirigée contre le seul sérogroupe C, selon un schéma vaccinal à deux doses. Pour les adolescents-es, elle recommande la vaccination selon un schéma à une dose administrée entre 11 et 14 ans et ce, qu’ils aient déjà été vaccinés ou non, ainsi qu’un rattrapage vaccinal chez les 15-24 ans ;
    • Concernant le sérogroupe B, la HAS préconise de rendre obligatoire la vaccination chez les nourrissons de moins d’un an. En effet, le sérogroupe B étant majoritaire parmi les cas de méningite à méningocoque chez les jeunes enfants, la HAS recommande de renforcer la stratégie en vigueur afin d’augmenter rapidement la couverture vaccinale qui était de 48,8 % en 2022. En revanche, elle ne recommande pas, à ce stade, d’élargir cette vaccination à tous les adolescents-es et jeunes adultes. L‘incidence des infections invasives à méningocoques B, plus faible chez les 11-24 ans que chez les nourrissons et l’absence d’efficacité du vaccin à conférer une protection indirecte aux populations non vaccinées, ont été les arguments principaux qui ont conduit à cette conclusion.

    À ce stade, pas de recommandations particulières pour les personnes vivant avec le VIH en France.

    Renforcement musculaire en activité physique adaptée avec Actions Traitements

    Actions Traitements propose tous les mardis (de 17h à 18h) un atelier de renforcement musculaire en activité physique adaptée (La participation régulière est recommandée). Ces séances collectives sont encadrées par une enseignante en activité physique adaptée ; elles ont pour objectif de travailler de manière ludique le renforcement musculaire et la mobilité à travers des exercices et des situations diverses et variées. Plusieurs adaptations et niveaux seront également proposés pour chaque exercice.  Au programme : des circuits trainings en binôme, avec ou sans matériel, des séances en musique. Le tout dans une ambiance conviviale et motivante ! Ces séances sont réalisées en partenariat avec Moove Toi ; le savoir-faire en activité physique adaptée ludique pour protéger la santé des seniors et malades chroniques.

    Où ? Demi Grande Salle, Centre social Caf Annam, 4 rue d'Annam, 75020 Paris. Métro 3 Gambetta.

    Les ateliers et permanences s’adressent exclusivement aux personnes vivant avec le VIH et/ou une coinfection. Ils sont uniquement accessibles sur inscription : soit par téléphone au 06 51 62 16 20 ou par mail : accompagnement@actions-traitements.org En cas de désistement, merci de prévenir dès que possible pour que les personnes inscrites sur la liste d’attente puissent participer.

    Groupe d'autosupport "bien vieillir avec le VIH aprés 50 ans" par Actions Traitements

    Actions Traitements propose mardi 28 mai de 14h30 à 16h30 ce groupe d’autosupport pour échanger vos bons plans, trucs et astuces pour mieux vivre avec le VIH après 50 ans : retraites, logements, vie affective et sexuelle, comorbidités...sont autant de sujets qui pourront être abordés, et bien d'autres. À vous d'en décider ! Le groupe sera animé par deux patients-es intervenants-es

    Où ? Salle d'angle, Centre social Caf Annam, 4 rue d'Annam, 75020 Paris. Métro 3 Gambetta.

    Les ateliers et permanences s’adressent exclusivement aux personnes vivant avec le VIH et/ou une coinfection. Ils sont uniquement accessibles sur inscription : soit par téléphone au 06 51 62 16 20 ou par mail : accompagnement@actions-traitements.org En cas de désistement, merci de prévenir dès que possible pour que les personnes inscrites sur la liste d’attente puissent participer.

    Traitement du VIH : l'avenir est à l'espoir, par Actions Traitements

    Actions Traitements propose mardi 28 mai de 18 heures à 20 heures, un temps pour s’informer et échanger sur l’avenir du traitement VIH. De 1990 à nos jours, de grandes évolutions dans la recherche sont apparues, rappelle l’association. On peut citer l’Allègement thérapeutique, la simplification… Les traitements sont désormais plus efficaces et plus simples. De nombreux essais sont en cours pour rechercher des médicaments à longue durée d'action, alors, allons-nous vers la fin d’un traitement tous les jours ? Faire le point sur ces évolutions, voici ce qui est proposé par l’association Actions Traitements. Cette rencontre sera animée par le Dr Romain Palich, médecin infectiologue à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière et un patient intervenant.

    Où ? Possibilité de réaliser l'atelier en distanciel en visioconférence (lien envoyé sur inscription), ou bien en présentiel à l'association Actions Traitements (23, rue Duris. 75020 Paris. Métro 2 ou 3 Père Lachaise). 

    Merci de préciser votre modalité de participation à l'inscription.
    Les ateliers et permanences s’adressent exclusivement aux personnes vivant avec le VIH et/ou une coinfection. Ils sont uniquement accessibles sur inscription : soit par téléphone au 06 51 62 16 20 ou par mail : accompagnement@actions-traitements.org En cas de désistement, merci de prévenir dès que possible pour que les personnes inscrites sur la liste d’attente puissent participer.

    Café sexo avec Actions Traitements : faire des rencontres et créer du lien

    Le prochain rendez-vous est fixé le jeudi 30 mai de 18h00 à 20h00. Lorsque l’on est adulte, à certaines périodes de sa vie, les occasions de faire des rencontres amicales, amoureuses, sexuelles peuvent se réduire. L’évolution de la société vers des modes de communication plus numériques joue aussi sur les liens et les manières de faire connaissance sont plus diversifiées. Les parcours de chacun et chacune vont orienter la façon dont on se sent avec les autres, la façon dont on interagit avec (ou pas) et les limites que nous allons respecter de nous et des autres personnes. Cela peut aller jusqu’à l’isolement. La vie avec le VIH peut aussi influencer positivement et négativement. Durant ce Café sexo, il sera proposé d’échanger sur les différentes possibilités de faire des rencontres, des répercussions possibles de chaque vécu sur la relation aux autres et de ce qui peut apaiser les choses.

    Cet atelier sera animé par Caroline Janvre, psychologue et sexologue à Actions Traitements et un patient intervenant

    Où ? Actions Traitements. 23, rue Duris. 75020 Paris. Métro 2 ou 3 Père Lachaise.

    Les ateliers et permanences s’adressent exclusivement aux personnes vivant avec le VIH et/ou une coinfection. Ils sont uniquement accessibles sur inscription : soit par téléphone au 06 51 62 16 20 ou par mail : accompagnement@actions-traitements.org En cas de désistement, merci de prévenir dès que possible pour que les personnes inscrites sur la liste d’attente puissent participer.