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    L'Actu vue par Remaides : La marche des Fiertés a défilé à Paris contre la transphobie

    • Actualité
    • 10.07.2024

    pride paris

    © Cédric Daniel

    Par Fred Lebreton et Jean-François Laforgerie

    La marche des fiertés de Paris a défilé contre la transphobie

    À la veille du premier tour des élections législatives anticipées, la marche des Fiertés a défilé à Paris contre la transphobie. Des avancées, on en note en Thaïlande où le mariage gay a été adopté. C’est une première en Asie du Sud-Est. Avancée encore aux États-Unis où le président sortant, Joe Biden, veut gracier d’anciens-nes militaires condamnés-es pour homosexualité dans le passé. Avancée également avec la fermeture du site de rencontres coco.gg où on ne cessait de dénombrer des « agressions et guet-apens homophobes » ; et cela en toute impunité ou presque. La rédaction de Remaides fait le point sur l’actu LGBT+

    Contexte. La marche des Fiertés parisienne, avec comme mot d’ordre cette année la lutte contre la transphobie, a connu samedi 29 juin une fréquentation qualifiée d’« exceptionnelle » par l’Inter-LGBT, avec quelque 110 000 personnes présentes selon l’organisation. La manifestation a démarré de la porte de la Villette, un quartier populaire du nord de Paris, reprenant dans une ambiance festive des slogans tels que « Votons pour nos droits », « Mets des paillettes dans ta vie », « La lutte, c’est ma fierté », « Contre la transphobie : transolidarités ». Ce dernier mot d’ordre était d’ailleurs inscrit sur la banderole en tête de cortège, alors que les organisateurs-rices de cette édition 2024 entendaient dénoncer une offensive transphobe. « Jusqu’à présent on souffrait d’ignorance, maintenant c’est une haine directe », a jugé Anaïs Perrin-Prevelle, directrice de l’association OUTrans. « En 2024, on a connu une campagne anti-trans sans précédent », citant notamment la parution du livre « Transmania », a ajouté la militante. Organisée à la veille du premier tour des élections législatives anticipées pour lesquelles le parti d’extrême droite RN partait favori, la marche des Fiertés a également été l’occasion de slogans ou de prises de parole politiques visant toutes les personnalités ou partis politiques accusés d’être opposés aux droits des LGBTQ. Le cortège a rejoint la place de la République en fin d’après-midi. Les manifestants-es ont aussi observé trois minutes de silence en hommage aux personnes décédées des suites du sida.

    Le mariage pour tous-tes adopté en Thailande

    C’est une première en Asie du Sud-Est, la Thaïlande est devenu, mardi 18 juin, le premier pays de la région à adopter le mariage pour tous-tes, lors d’un vote historique au Sénat, célébré comme une « victoire » par la communauté LGBT+. Quelque 130 sénateurs-rices ont voté en faveur du texte (quatre contre, dix-huit abstentions), qui sera présenté au roi Maha Vajiralongkorn pour parution dans la Gazette royale, synonyme de promulgation. « Aujourd’hui, l’amour a gagné sur les préjugés », a réagi l’activiste Plaifah Kyoka Shodladd, qui a pris part aux travaux d’élaboration de la loi. Avant le vote, Tunyawaj Kamolwongwat, député du parti pro-démocratie Move Forward, avait salué « une victoire pour le peuple », qui redonne le « sourire », dans une période de turbulences politiques, constate l’AFP. Le mariage pour tous-tes suscite un consensus rare, dans un royaume divisé entre le bloc conservateur favorable à l’armée et au roi, et l’opposition progressiste soutenue par les jeunes générations de citoyens-nes. Après que les députés-es ont donné leur feu vert en mars à une large majorité, l’issue du vote des sénateurs-rices ne faisait guère de suspense. La communauté LGBT+ bénéficie d’une large visibilité au royaume bouddhique, réputé pour sa tolérance. Depuis les Pays-Bas, premier pays à célébrer des unions homosexuelles en 2001, plus d’une trentaine d’États ont légalisé le mariage pour tous dans le monde. En Asie, seuls Taïwan et le Népal ont franchi le pas. En Thaïlande, les premiers mariages pourront être célébrés cet automne, le délai légal après la promulgation de la loi. Cette dernière va conférer aux couples de même sexe les mêmes droits qu’aux couples hétérosexuels en matière d’adoption ou d’héritage. Mais les activistes déplorent l’absence de reconnaissance des personnes transgenres ou non-binaires, qui n’auront toujours pas le droit de faire modifier leur genre sur leurs documents d’identité.

    Biden veut gracier d'anciens-nes militaires condamnés-es pour homosexualité

    Réparation. Joe Biden a annoncé mercredi 26 juin « redresser un tort historique » en ouvrant la possibilité d’une grâce pour les ancien-nes militaires condamnés-es sur la base d’un article du code de justice militaire qui a réprimé l’homosexualité dans l’armée américaine pendant des décennies. « Malgré leur courage et leur sacrifice, des milliers de militaires LGBT+ ont été exclus de l’armée à cause de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Certains de ces patriotes ont été envoyés devant des cours martiales et ont porté le fardeau de cette lourde injustice pendant des décennies », a déclaré le président américain dans un communiqué. Il a ajouté qu’il voulait, par ce geste, « assurer que la culture de nos forces armées reflète les valeurs qui font de nous une nation exceptionnelle». Une haute responsable américaine a estimé lors d’un entretien avec la presse que des milliers de personnes pourraient être éligibles. La décision de Joe Biden concerne spécifiquement l’article 125 du code de justice militaire, datant de 1951 et que le Congrès a rendu obsolète en 2013. Ce texte faisait de la sodomie entre adultes consentants un crime passible de la cour martiale. Les anciens militaires concernés devront faire la démarche de demander cette grâce présidentielle, qui ne sera pas automatique. Au-delà de l’aspect symbolique, ces personnes pourront faire modifier leurs documents militaires et rétablir ainsi le droit à certaines prestations dont elles ont été privées suite à leur condamnation. Les personnes LGBT+ étaient purement et simplement exclues de l’armée aux États-Unis jusqu’en 1994, date à laquelle la règle du « Don’t Ask, don’t tell » (« Ne rien demander, ne rien dire ») est entrée en vigueur, sous l’administration Clinton. Cette règle, levée en 2011, obligeait les personnes LGBT+ à garder le silence sur leurs orientations sexuelles si elles voulaient rester dans l’armée. En 2023, le ministère de la Défense a lancé une initiative visant à identifier les anciens-nes militaires renvoyés-es de l’armée en vertu de cette règle « Don’t ask, don’t tell » et qui ont pour cette raison subi des préjudices financiers ou rencontré des obstacles dans la quête d’un emploi.

    Homophobie : le site de rencontres coco.gg fermé

    On arrête les frais ! Considéré comme « un repaire de prédateurs » par des associations et mis en cause dans des guet-apens homophobes, le site de discussion coco.gg a été fermé mardi 26 juin sur décision administrative ; au moins deux personnes considérées comme suspectes étaient entendues dans le cadre d’une enquête ouverte à Paris. Le site coco.gg affichait le message sur fond bleu de la gendarmerie : « Ce site a été fermé par la direction générale des douanes et droits indirects et la gendarmerie nationale, sous l’autorité de la Junalco [juridiction nationale en charge de la lutte contre la criminalité organisée, ndlr] du parquet de Paris. » Selon, une source judiciaire deux personnes étaient entendues par les enquêteurs-rices. Parmi elles, le propriétaire du site, entendu à l’étranger, et sa femme, placée en garde à vue (26 juin) dans le Var, selon une source proche du dossier, citée par l’AFP. Le site « coco » a été fermé « dans le cadre d’une enquête judiciaire menée sous la direction de la Junalco du parquet de Paris », a précisé la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau. Ces investigations ont été conduites par « l’unité nationale cyber de la gendarmerie nationale (UNCyber) et l’Office national anti-fraude (ONAF), avec l’appui du commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace (COMCYBER-MI), en France, en Bulgarie, en Allemagne, en Lituanie, aux Pays-Bas et en Hongrie », a ajouté la magistrate, dans un communiqué. L’enquête a été ouverte en décembre 2023, notamment pour fourniture d’une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée et pour des infractions relatives à la pédocriminalité, au proxénétisme aggravé, au blanchiment aggravé et à l’association de malfaiteurs. « Le site coco.gg est connu depuis de nombreuses années comme étant un facilitateur de commission de diverses infractions, notamment des actes de pédocriminalité, de proxénétisme, de prostitution, de viols, de vente de stupéfiants, de guet-apens, voire d’homicides », a rappelé la procureure de Paris. Selon son communiqué, entre le 1er janvier 2021 et le 7 mai 2024, « pas moins de 23 051 procédures judiciaires en lien avec la plateforme coco ont été ouvertes ». Au total, 70 parquets « sur l’ensemble du territoire national ont transmis des procédures » impliquant ce site, au préjudice de 480 victimes. « Les gendarmes ont fait fermer le site Coco, sur lequel de nombreux crimes et délits étaient orchestrés : agressions homophobes, trafics de drogues... Les dirigeants de cette plateforme mafieuse ont été interpellés », s’est réjoui, sur X, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Depuis plusieurs mois, des associations, notamment de défense des LGBT+, avaient alerté sur le danger que le site pouvait représenter ; certaines ont d’ailleurs salué l’annonce de sa fermeture. L’association SOS Homophobie avait demandé sa fermeture après le guet-apens dont avait été victime un homme homosexuel à Marseille début octobre 2023. « Fermer Coco est un acte efficace et symbolique, mais il est nécessaire d’être vigilant parce que nous ne sommes pas à l’abri de l’existence d’autres sites similaires qui passent encore sous les radars », a déclaré à l’AFP Julia Torlet, présidente de l’association. La plateforme était également dans la ligne de mire des associations de protection de l’enfance. Selon Le Monde, ce site appartient à une société immatriculée en Bulgarie. Il a auparavant été détenu par plusieurs autres sociétés, avec un propriétaire qui reste « en réalité identique » : un « discret ingénieur » installé dans le Var, selon le quotidien.

    "Arrêter l'homophobie" dans le rugby : Antoine Dupont en Une de Tetu

    Symbole. « Ne pas avoir peur des réflexions » et casser les clichés de « virilité » pour « simplement aider à arrêter l’homophobie » dans le rugby : la star du XV de France, Antoine Dupont, s’est engagé en Une du magazine Têtu, paru le 19 juin. En janvier 2022, le capitaine des Bleus avait déjà posé nu, sous un peignoir jaune siglé Balenciaga, en Une du magazine GQ, rappelle l’AFP. Cette fois, c’est son seul visage, barré du titre « Ni tabou, ni honte », qui fait la couverture du numéro d’été de Têtu. À l’intérieur du magazine, on trouve dix pages dans lesquelles le demi de mêlée du Stade toulousain raconte son espoir de médaille aux Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août) avec l’équipe de France de rugby à VII, mais surtout son engagement contre l’homophobie. Évoquant le seul joueur français de rugby professionnel à avoir déclaré son homosexualité, Jérémy Clamy-Edroux (alors à Rouen/Pro D2, aujourd’hui à Floirac/5e div.), la star des Bleus affirme : « Je doute fort qu’il n’y ait qu’un seul gay sur les terrains ! ». « Donc le but, c’est que tous les joueurs se sentent bien avec leur sexualité et acceptés », poursuit le joueur de 27 ans. « Même si le rugby peut être vu comme macho, on est très ouverts d’esprit, et aujourd’hui je pense qu’on est tous capables d’accepter les orientations sexuelles des uns et des autres, souligne-t-il. Alors il faut vraiment le répéter, communiquer dessus, pour que chacun se sente définitivement à l’aise. » Interrogé sur le fait de savoir s’il a été témoin d’homophobie dans les vestiaires, le joueur explique « entendre toujours certaines expressions — on les connaît — qui peuvent être des insultes ou juste lâchées pour plaisanter ». « Parce qu’on assimile encore le rugby, qui est un sport de force, de combat, à ce côté un peu macho où il faut être un homme, « un vrai », ajoute-t-il. Mais aujourd’hui, je pense qu’on a dépassé tous ces carcans-là ». « Parce que ces petites blagues, s’il y a un gay dans notre équipe et qu’il les entend, on se doute que ça ne va pas l’aider à parler et à faire son coming out », conclut-il.

    La Namibie déclare "inconstitutionnelle" la loi qui criminalisait les relations entre personnes de même sexe

    Avancée. Le 21 juin dernier, l’Onusida s’est félicitée de l'arrêt de la Cour suprême de Namibie, qui a déclaré inconstitutionnelle la loi qui criminalisait les relations entre personnes de même sexe. La Cour a estimé que la loi était incompatible avec les droits constitutionnels des citoyens-nes namibiens-nes. Cette décision, qui s'inscrit dans la lignée d'une série de jugements rendus par des tribunaux d'Afrique australe ces dernières années, marque une victoire importante pour l'égalité et les droits de l'homme pour tous les Namibiens et contribuera à protéger la santé de chacun, a tenu à souligner l’agence onusienne. « Cette décision de la Cour suprême de Namibie est une étape importante vers une Namibie plus inclusive », a déclaré Anne Githuku-Shongwe, directrice régionale de l'Onusida pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe. « Le droit commun de l'ère coloniale qui criminalisait les relations sexuelles entre personnes de même sexe perpétuait un environnement de discrimination et de peur, entravant souvent l'accès des personnes LGBTQ+ aux services de santé essentiels. Pour protéger la santé de chacun, nous devons protéger les droits de l'homme de tous », a-t-elle commenté. Introduite à l'origine sous le régime colonial de l'Afrique du Sud de l'apartheid et maintenue dans le droit namibien lors de l'indépendance du pays en 1990, cette loi a été utilisée pour justifier la discrimination à l'encontre des personnes LGBTQ+ dans le pays. « Non seulement, elle viole les droits constitutionnels des citoyens namibiens, mais elle pose également un problème de santé publique. Le climat créé par la loi a découragé les personnes LGBTQ+ de se faire dépister et traiter pour le VIH, sapant ainsi les efforts déployés pour contrôler l'épidémie », avance l’Onusida. « En dépénalisant les relations entre personnes de même sexe, la Namibie crée un environnement plus sûr pour les communautés LGBTQ+ », a souligné Anne Githuku-Shongwe. L'Onusida exhorte tous les pays à suivre l'exemple de la Namibie, à supprimer les lois punitives et à s'attaquer aux préjugés contre les personnes LGBT+. Depuis 2019, le Botswana, le Gabon, l'Angola, le Bhoutan, Antigua-et-Barbuda, la Barbade, Singapour, Saint-Kitts-et-Nevis, les îles Cook, Maurice et la Dominique ont tous abrogé des lois qui criminalisaient les personnes LGBTQ+.

    La modification du sexe et du prénom sur le titre de séjour des personnes étrangères trans

    Lorsque l’on souhaite modifier la mention de son sexe sur les documents d’état civil et sur les documents administratifs, il faut en premier lieu connaître ce que dit la loi en la matière dans le pays dont on a la nationalité. En pratique, il est, hélas, « souvent impossible d’obtenir un tel changement, qu’il s’agisse de la mention du sexe ou même du prénom, au regard du droit dans le pays d’origine de la personne. Et, lorsque cela est possible, cette modification s’effectue dans des conditions portant de graves atteintes aux droits fondamentaux des personnes concernées », soulignent les trois associations (Acceptess-T, le Giaps et le Gisti) qui ont réalisé une nouvelle version de cette « note pratique » sur « La modification du sexe et du prénom sur le titre de séjour des personnes étrangères trans ». Dans les deux cas mentionnés plus haut, la démarche peut toutefois être initiée en France pour ce qui concerne les documents administratifs français (titres de séjour, carte vitale, diplômes français, etc.). L’état civil étranger n’étant pas modifié, les documents produits par le pays de nationalité (acte de naissance, passeport, carte d’identité, etc.) ne concorderont pas avec ceux obtenus en France. Cette situation peut conduire à des difficultés pratiques, en particulier pour voyager. C’est pourquoi la démarche de modification de l’état civil (sexe et prénom) sur le titre de séjour doit être bien réfléchie, soulignent les trois associations. Cette note pratique, actualisée, expose les conditions et les différentes étapes des démarches à accomplir par toute personne étrangère trans souhaitant faire modifier la mention de son sexe sur leur titre de séjour en France, à défaut de pouvoir ou de vouloir le faire sur son acte d’état civil étranger. Elle vise ainsi à guider les personnes concernées ainsi que celles qui les accompagnent dans la procédure de changement d’état civil et propose des modèles de demandes et de recours à adapter en fonction des situations individuelles.
    La note est téléchargeable gratuitement sur le site du Gisti.

    Georgie : une loi contre la "propagande LGBT" votée en première lecture

    Recul. Le Parlement géorgien a voté, jeudi 27 juin, en première lecture un projet de loi interdisant la « propagande LGBT » ; un texte très similaire à une législation utilisée en Russie pour réprimer les minorités sexuelles. Le Rêve géorgien (sic !), parti au pouvoir dans cette ex-république soviétique du Caucase, a renforcé ces dernières années son virage conservateur et anti-occidental. Le texte a été approuvé par la majorité des députés-es lors d’un vote boycotté par l’opposition. Deux autres lectures parlementaires, prévues d’ici la fin de l’année, seront nécessaires pour que le texte devienne une loi. Le projet, s’il était adopté en l’état, interdirait « la propagande des relations homosexuelles et de l’inceste » dans les établissements d’enseignement et les émissions de télévision. Cela « concerne la diffusion de scènes intimes à la télévision et pendant les projections de films dans les salles de cinéma, ce qui est une pratique courante », avait précisé, début juin, le président du Parlement, Chalva Papouachvili. En Russie, une législation réprimant la « propagande LGBT » a été adoptée il y a une dizaine d’années et s’est considérablement élargie depuis. La Géorgie a été secouée, ces derniers mois, par des manifestations massives contre une loi sur « l’influence étrangère », vertement critiquée en Occident et là encore proche de la législation de la Russie sur les « agents de l’étranger » qui a concouru à la répression de toute opposition dans ce pays, souligne l’AFP. Les opposants-es accusent le parti du Rêve géorgien de vouloir se rapprocher de Moscou et de mettre en péril l’adhésion espérée de leur pays à l’Union européenne. Le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell (alors en poste ; il a été remplacé le 28 juin) a averti que la porte européenne pourrait se fermer si le gouvernement géorgien continuait « sur la même voie ». La Géorgie, un pays de confession majoritairement chrétienne orthodoxe, a obtenu en décembre 2023 le statut de pays candidat, mais les négociations d’adhésion n’ont pas encore commencé. Le parti du Rêve géorgien accuse l’Occident de saper les « valeurs traditionnelles », une formule également employée régulièrement par Poutine.

     

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