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    IDAHOT 2022 : DES DROITS FACE AU SIDA !

    • Communiqué

    À l’occasion du 17 mai, Journée internationale de lutte contre les LGBTQI-phobies, AIDES réclame des droits face au sida ! Pour mettre fin à l’épidémie de VIH, l’accès, la conquête ainsi que la garantie des droits pour tous-tes, et d’autant plus pour les personnes LGBTQI+, est un prérequis essentiel.

    La journée internationale de lutte contre les LGBTQI-phobies le 17 mai donnera le top départ à la saison des marches des fiertés. Comme chaque année, dans de nombreuses villes de France, les militants-es de AIDES défileront pour soutenir les droits et la santé des personnes LGBTQI+.

    Pour l’édition 2022 d’IDAHOT, AIDES a choisi d'alerter sur une réalité encore trop souvent ignorée par les pouvoirs publics : la fin de l’épidémie de VIH/sida ne sera possible qu’avec la fin des stigmatisations, des discriminations et des privations de droit pour une partie des personnes LGBTQI+.

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    Des droits pour tous-tes pour mettre fin à l’épidémie

    L’équation est simple : plus une personne est mise au ban de la société, plus son accès à la santé et à la prévention se voit restreint.

    En France, les droits des personnes LGBTQI+ s’arrachent à force de luttes : le mariage pour tous-tes et la PMA en sont les derniers exemples. D’autres restent à obtenir, notamment pour les personnes transgenres et les personnes LGBTQI+ étrangères qui demeurent les grandes oubliées des gouvernements successifs. Ces droits limités et entravés ont des impacts démontrés sur leur vulnérabilité et leur exposition à l’épidémie de VIH/sida.

    Les personnes LGBTQI+ sont affectées par le VIH/sida de manière importante et disproportionnée. Dans le monde, le risque de contracter le VIH/sida est 35 fois plus élevé chez les femmes transgenres. Il est 25 fois plus élevé chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes alors que 70 pays pénalisent l’homosexualité et de nombreux autres la discriminent violemment.

    Face à ces trajectoires de vie d’une extrême dureté, les politiques d’accueil et de protection des personnes LGBTQI+ étrangères en France n’ont eu de cesse de reculer ces dernières années. Les politiques migratoires répressives françaises et les conditions d’accueil déplorables qu’elles produisent (précarité administrative et financière, sans-abrisme, insécurité et violences) sont directement responsables de la surexposition des personnes étrangères au VIH/sida. En 2020, cette population représentait 54% des nouvelles découvertes de séropositivité en France. Près de la moitié de ces personnes a contracté le VIH après son arrivée en France.

    Face à ces inégalités d’accès aux droits, AIDES demande :

    • L’arrêt des expulsions et la délivrance de titres de séjour pour les malades étrangers-es et les personnes persécutées au titre de leur genre ou de leur orientation sexuelle
    • Une reconnaissance et la garantie des droits pour les personnes trans
    • Un engagement diplomatique et financier de la France au niveau international : une augmentation de la contribution française au Fonds Mondial à hauteur de 2 milliards d’euros dans le cadre de la conférence de reconstitution des ressources du fonds de septembre 2022.

     

     

    Contact presse :

    Margot Cherrid
    mcherrid@aides.org
    06 10 41 23 86

    Adèle Simon
    asimon@aides.org
    06 98 68 01 68