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    Sondage : les Français-es appellent la France à renforcer son engagement dans la lutte contre le VIH/sida

    • Communiqué
    • 07.04.2025

    AIDES Coalition Plus logos

    Les Français-es appellent la France à renforcer son engagement dans la lutte contre le VIH/sida

    À l'occasion du 7 avril, Journée mondiale de la santé, Coalition PLUS et AIDES publient les résultats d’une enquête d’opinion réalisée par l'institut Viavoice auprès d’un échantillon représentatif de la population française. Les données démontrent clairement que les Français-es sont très préoccupés-es par les enjeux sanitaires mondiaux, particulièrement la lutte contre le VIH/sida, et attendent un engagement fort de la France sur la scène internationale.

    Dans quelques mois à peine aura lieu la reconstitution des ressources du Fonds mondial pour le VIH, la tuberculose et le paludisme, et dans un contexte où le financement de la santé mondiale est déjà  mis à mal par l'administration américaine, nous appelons le Président de la République Emmanuel Macron à affirmer sans délai le soutien de la France à cet organe de financement multilatéral.

    Une large prise de conscience de l'urgence sanitaire mondiale

    85 % des Français-es considèrent aujourd’hui la lutte contre le VIH/sida comme une priorité mondiale de santé publique, tandis qu’un tiers (33 %) en est même « tout à fait » convaincu.

    Cette mobilisation forte s'accompagne d'une conviction claire : pour 9 Français-es sur 10, investir dans la prévention et le traitement du VIH/sida, ainsi que de la tuberculose et du paludisme, permet de renforcer la sécurité sanitaire mondiale et de prévenir la diffusion de ces maladies.

    La solidarité internationale jugée essentielle

    Face aux pandémies mondiales, une majorité écrasante des Français-es souligne l'importance d'une réponse collective : 90 % estiment que la prévention des grandes pandémies nécessite une solidarité et une coopération entre tous les pays. Près d’un-e Français-e sur deux (47 %) exprime même une totale conviction à ce sujet.

    Forte inquiétude liée à la suspension du financement américain

    L’arrêt brutal du financement américain des programmes internationaux de lutte contre le VIH/sida suscite de profondes inquiétudes dans l’opinion française : 80 % des Français-es anticipent une dégradation significative de la prévention et des soins dans les pays en développement. Par ailleurs, 75 % craignent une hausse de la mortalité liée au VIH/sida, tandis que 65 % redoutent une augmentation des contaminations, y compris dans les pays occidentaux.

    En effet, les virus ne connaissent pas de frontières. Un recul dans la lutte contre les grandes pandémies aurait des conséquences dramatiques et coûteuses sur le système de santé français : des malades supplémentaires à prendre en charge, des coûts de soins plus élevés que ceux liés à la prévention, des virus plus difficiles à traiter en raison des résistances.

    Un appel à un engagement accru de la France

    Face à cette situation préoccupante, 78 % des Français-es affirment que la France doit jouer un rôle majeur dans la lutte contre le VIH/sida à l’échelle mondiale. Cette attente forte se traduit également sur le plan financier : malgré le contexte de rigueur budgétaire, plus d’un-e Français-e sur deux (53 %) est favorable à l’augmentation de la participation financière française au Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

    À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, Coalition PLUS et AIDES appellent ainsi les autorités françaises à entendre cette voix citoyenne. Le chef de l’Etat doit s’engager à augmenter la contribution française pour atteindre l’objectif de 18 milliards de dollars lors de la 8ème reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

    Contacts presse : 

    Margot CHERRID (AIDES)
    mcherrid@aides.org
    06 10 41 23 86

    Emilie MONOD (COALITION PLUS)
    emonod@coalitionplus.org
    07 82 07 10 06

    À télécharger

    Notre communiqué