AIDES demande la libération immédiate de Moussa, militant nîmois de l'association, menacé d’expulsion vers un pays homophobe.

Moussa, militant de AIDES à Nîmes, est en centre de rétention depuis plus d’un mois. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 3h du matin, il a été transféré à l’aéroport en vue de son expulsion vers la Guinée. Son expulsion a été évitée in extremis.

Moussa est gay. En Guinée, il risque plusieurs années de prison ou pire, le lynchage, comme celui dont a été victime son compagnon. 

Renvoyer des gay, bi-es, lesbiennes ou trans dans des pays qui criminalisent l’homosexualité et les persécutent, des pays dans lesquels les agressions homophobes sont encouragées par l’Etat ou les autorités religieuses, est une politique migratoire indigne et criminelle. La future loi Asile Immigration s’inscrit d’ailleurs pleinement dans cette ligne : en raccourcissant les délais de recours et en allongeant la durée de rétention, elle fragilisera encore un peu plus les demandeurs-ses d’asile. 

Notre pays est-il devenu fou ? Où sont les droits de l'Homme ? Où est la tradition d'hospitalité ? Où est la solidarité ?

AIDES exige la libération immédiate de Moussa et le réexamen de sa demande d’asile par l’OFPRA.

AIDES demande la protection de l’Etat pour toutes les personnes venant de pays notoirement homophobes et dangereux, et menacées en raison de leur orientation sexuelle, leurs pratiques ou leur identité de genre. 

#LIBEREZMOUSSA

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Contact presse : Antoine Henry – 06 10 41 23 86