Je fais un don

    IDAHOT 2024 : Les propos LGBTQIphobes tuent, protégeons-nous !

    • Communiqué

    aides idahot 2023

    À l’occasion du 17 mai, Journée internationale de lutte contre les LGBTQIphobies, AIDES se mobilise autour du mot d’ordre « Les propos LGBTQIphobes tuent, protégeons-nous ! ». En 40 ans d’existence, notre association n’a cessé de lutter avec et auprès de ces populations. Alors que la prolifération actuelle des violences LQBTQIphobes entrave leur accès aux droits et à la santé, AIDES met les pouvoirs publics face à leurs responsabilités.

    La Journée internationale de lutte contre les LGBTQIphobies, le 17 mai, donnera le top départ à la saison des marches des fiertés. Dans de nombreuses villes de France, les militants-es de AIDES défileront pour faire valoir l’accès à la santé et aux droits des personnes LGBTQI+.

    aides IDAHOT 2023

    Derrière le mot d’ordre « Les propos LGBTPQIphobes tuent, protégeons-nous ! », AIDES met face à leurs responsabilités l’Etat, certains médias et les personnalités politiques auteurs-rices ou relais de déclarations LGBTQIphobes qui éloignent les publics visés du soin.

    Les dernières données publiées par SOS homophobie révèlent une hausse inquiétante et intolérable des violences homophobes et transphobes en France. Une agression anti-LGBT a été signalée tous les deux jours en 2022, un chiffre en hausse de 28% par rapport à 2021.

    AIDES dénonce tout particulièrement la banalisation actuelle des actes et propos stigmatisants et discriminants à l’encontre des personnes transgenres et des chemsexeurs.

    En parallèle, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) souffrent d’une stigmatisation liée à un traitement médiatique sensationnaliste et dangereux du chemsex. La parole s’axe sur le commentaire de faits-divers tragiques ; les questions de prévention et de réduction des risques s’en voient trop souvent évincées.

    Ces violences restreignent l’accès aux soins, aux traitements et à la prévention des personnes qui en sont victimes, alors qu’une personne LGBTQI+ sur deux affirme s'être déjà sentie discriminée lors d'un parcours de soins. Inacceptables en soi car ils brisent des vies, les propos et actes LGBTQIphobes nourrissent aussi les épidémies de VIH et des hépatites.

    40 ans de lutte pour l’accès à la santé et aux droits des personnes LGBTQIA+ :

    La campagne « Les propos LGBTQIphobes tuent, protégeons-nous ! » s’inscrit dans la lutte menée par AIDES pour les droits des personnes LGBTQI+ depuis sa création, en 1984.

    Notre mobilisation, aux côtés d’autres associations, a notamment permis la création du PACS en 1999 et l’adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe en 2013.

    Tous les jours, sur le terrain, les militants-es de AIDES agissent avec et auprès des personnes LGBTQI+ pour faire valoir l’accès à la santé et aux droits, via, entre autres : 

    • des groupes de paroles qui leur sont destinés, par exemple à Marseille, auprès du public migrant LGBTQI+ ;
    • des maraudes dans les lieux communautaires, à l’image des bars du Marais à Paris ;
    • des cyberactions sur les applications et sites de rencontre destinés aux HSH et aux personnes trans.

    AIDES se mobilise également fortement avec et auprès des chemsexeurs. Notre association a ainsi participé à la première étude visant à documenter les pratiques de consommation de drogues en contexte sexuel chez les HSH, Slam, en 2013. Dix ans plus tard, en 2023, un lieu 100% destiné à l’accompagnement des chemsexeurs, le LOUNGE, a également été inauguré à Toulouse.

    Tous les jours, sur le terrain, les militants-es de AIDES agissent avec et auprès des chemsexeurs, via, entre autres : 

    • des permanences d’accueil dédiées aux chemsexeurs, notamment dans notre lieu de mobilisation situé à Lille ;
    • des dispositifs d’information, d’écoute et de soutien via WhatsApp, Télégram et Facebook ;
    • des temps d’échange en présentiel baptisés ChillOut Chemsex, dans l’un de nos lieux de mobilisation à Paris.

    Pour toute demande d’interview ou de reportage, merci de vous adresser à Margot Cherrid